AVS - La FNASEPH pour contribuer à créer un métier AVS de qualité et adapté aux besoins
La FNASEPH demande un rendez-vous au Premier ministre
pour contribuer à créer un métier d’accompagnant scolaire
de qualité et adapté aux besoins de tous les jeunes
➦ Oui à la reconnaissance d’un droit de tous les jeunes à une scolarisation dans l’esprit de
la loi de 2005 par la création d’un métier d’accompagnant scolaire, mais de qualité
. LA FNASEPH, Fédération d’associations qui représentent des dizaines de milliers de familles d’élèves handicapés,
prend acte de l’annonce ce 22 août 2013 par le Premier ministre d’un métier d’accompagnant scolaire des
jeunes handicapés, intégré aux équipes éducatives de l’Etat, à l’appui du rapport de Pénélope Komitès, élue et
présidente du chantier ministériel, et dans l’esprit de la loi de 2005.
. Les familles attendent beaucoup de cette décision et veulent participer à la construction du dispositif, comme l’a
annoncé le Premier ministre qui a souhaité le resserrement des liens avec l’ensemble des parties.
➦ A cette étape :
1. Le dispositif ne répond pas aux besoins des jeunes et des familles
. L’accompagnant scolaire reste un travailleur à temps partiel, précaire, qui ne peut pas vivre de son salaire.
Les jeunes handicapés et leurs familles continuent de subir un important turnover et des situations d’incertitude.
. Le diplôme proposé (avec une formation initiale avant bac) représente un recul pour 60% des accompagnants qui
ont aujourd’hui un niveau de formation bac +2.
Pour les jeunes qui préparent des cursus de haut niveau, l’accompagnement ne répond pas aux besoins.
2. Il risque de générer une situation d’inégalité et d’injustice : une famille sur deux n’est pas concernée
. Plus de la moitié des jeunes handicapés reste accompagnée par un AVS (auxiliaire de vie scolaire) en contrat
aidé, à deux ans et n’est donc pas concernée par ce dispositif.
3. Les jeunes ont besoin d’un accompagnement dans tous leurs temps de formation et socialisation
. L’esprit de la loi de 2005 et le rapport de Pénélope Komitès reconnaissent le droit des jeunes handicapés à être
acteurs de leur avenir, via une formation et un accompagnement selon les besoins et dans tous les temps de vie,
pour permettre l’accès de chacun à un métier et une vie sociale.
. Les familles et les jeunes ont besoin de la garantie d’un véritable service d’accompagnement (remplacement des
accompagnements en cas de maladie, stages, temps de socialisation et d’apprentissage selon les besoins).
➦ La FNASEPH se tient à la disposition du Premier ministre et du gouvernement
et veut participer à la construction de ce dispositif. ■