En Savoie, un plan pour lutter contre la dyslexie
En Savoie, un plan pour lutter contre la dyslexie
Cécile Brennan-Sardou.
L'inspectrice d'académie, Cécile Brennan-Sardou, présente son plan pour aider les élèves dyslexiques.
Pourquoi s'intéresser aux dyslexiques ?
Cécile Brennan-Sardou :
C'est un problème important qui a été longtemps méconnu. Les établissements n'ont pas toujours été mis en alerte sur ces troubles, qui méritent une formation. Si ces troubles ne sont pas pris en charge, ils contribuent largement à l'échec scolaire : impossibilité de lire, de comprendre... Et c'est un toute une formation que l'on rate.
Vous êtes-vous appuyés sur des données scientifiques pour établir ce plan ?
Bien sûr. Un diagnostic de dyslexie ne peut être posée avant 7 ou 8 ans. Nous sommes aidés par plusieurs centres et experts nationaux afin de mettre en place des outils.
Combien d'élèves sont dyslexiques en Savoie ?
Sur les grandes sections de maternelles, on en a repéré 1000, et 240 qui ont besoin d'aide. Aux 2e et 3e cycles, cela concerne 200 à 300 élèves. Ça finit par faire beaucoup...
Aujourd'hui, les enseignants sont-ils mieux former face à ces troubles ?
Ils sont plus alertés. Nos personnels spécialisés, comme les psychologues scolaires, sont aussi au courant. J'ai mis à la disposition des enseignants de la Savoie, une enseignante spécialisée qui travaille avec les enfants repérés dyslexiques. Cette personne travaille désormais à plein temps sur tous les établissements du département pour faire l'interface entre les enseignants et le centre de référence des troubles du langage.
Quels actions concrètes vont être mises en place ?
Nous privilégions des outils gratuits afin qu'ils soient accessibles à tous.
Il y a par exemple des logiciels particuliers qui aident à la compréhension ou à l'écriture. Ou encore des méthodes de travail pour aider les élèves à mieux percevoir les sons. Nous nous sommes beaucoup appuyés sur les travaux des Canadiens.
Ce plan remet-il en cause des méthodes d'apprentissage ?
Il permet d'apprendre aux enseignants les mécanismes psychologiques. Ce plan se complète à l'application de l'apprentissage classique.
Pourquoi s'intéresser aux dyslexiques ?
Cécile Brennan-Sardou :
C'est un problème important qui a été longtemps méconnu. Les établissements n'ont pas toujours été mis en alerte sur ces troubles, qui méritent une formation. Si ces troubles ne sont pas pris en charge, ils contribuent largement à l'échec scolaire : impossibilité de lire, de comprendre... Et c'est un toute une formation que l'on rate.
Vous êtes-vous appuyés sur des données scientifiques pour établir ce plan ?
Bien sûr. Un diagnostic de dyslexie ne peut être posée avant 7 ou 8 ans. Nous sommes aidés par plusieurs centres et experts nationaux afin de mettre en place des outils.
Combien d'élèves sont dyslexiques en Savoie ?
Sur les grandes sections de maternelles, on en a repéré 1000, et 240 qui ont besoin d'aide. Aux 2e et 3e cycles, cela concerne 200 à 300 élèves. Ça finit par faire beaucoup...
Aujourd'hui, les enseignants sont-ils mieux former face à ces troubles ?
Ils sont plus alertés. Nos personnels spécialisés, comme les psychologues scolaires, sont aussi au courant. J'ai mis à la disposition des enseignants de la Savoie, une enseignante spécialisée qui travaille avec les enfants repérés dyslexiques. Cette personne travaille désormais à plein temps sur tous les établissements du département pour faire l'interface entre les enseignants et le centre de référence des troubles du langage.
Quels actions concrètes vont être mises en place ?
Nous privilégions des outils gratuits afin qu'ils soient accessibles à tous.
Il y a par exemple des logiciels particuliers qui aident à la compréhension ou à l'écriture. Ou encore des méthodes de travail pour aider les élèves à mieux percevoir les sons. Nous nous sommes beaucoup appuyés sur les travaux des Canadiens.
Ce plan remet-il en cause des méthodes d'apprentissage ?
Il permet d'apprendre aux enseignants les mécanismes psychologiques. Ce plan se complète à l'application de l'apprentissage classique.
Source et suite sur le lien suivant :
http://www.la-vie-nouvelle.fr/actualite/En-Savoie,-un-plan-pour-lutter-contre-la-dyslexie-2022.html