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Questions écrites aux Ministres de la santé et de l'éducation sur la Dyspraxie en France - Martien Faure - 13 octobre 2010 - DMF - Dyspraxique Mais Fantastique

Publié le par ANAE

Questions écrites aux Ministres de la santé et de l'éducation nationale pour une meilleure prise en compte de la Dyspraxie en France.

 

J’ai reçu des membres de l’association  « Dyspraxique mais fantastique » venus m’alerter sur leur difficulté à faire reconnaître les conséquences de la Dyspraxie.
Cette maladie, dont on ne connaît pas l’origine, est un véritable handicap, certes peu visible, mais dont les troubles sont dévastateurs pour les enfants qui en sont atteints. Leurs familles, bien seules et démunies dans la prise en charge de ce dysfonctionnement, réclament plus d‘attention et d’écoute des pouvoirs publics. Un constat global se dégage : une faible connaissance de cette maladie retarde bien souvent le diagnostic et donc une réelle prise en charge de l’enfant par la communauté éducative et médicale.
J’ai ainsi adressé deux questions écrites à Madame Bachelot, Ministre de la santé et des sports, et à Monsieur Chatel, Ministre de l’Education nationale.
De même, je vous indique l’adresse du site internet de l’association si vous désirez vous informer : http://dmf.gironde.free.fr

 

Question écrite au Ministre de la santé afin de renforcer le dépistage de la dyspraxie:

 

Mme Martine FAURE attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur le dépistage de la dyspraxie qui concerne 5 à 7 % des enfants de 6 à 11 ans. Ces troubles de la programmation et de l'automatisation des gestes, d'intensité variable, peuvent se révéler très invalidants, avec de graves répercussions sur le vécu individuel et social : pour 2 % des enfants scolarisés (environ 240 000), ils sont tellement importants qu'ils nécessitent un accompagnement adapté et des aménagements scolaires. Il est donc indispensable de les diagnostiquer le plus tôt possible car tout retard est préjudiciable à la scolarité de l'enfant et à sa situation psychoaffective.
Or, les médecins scolaires pas plus que les généralistes ne sont formés à la détection de cette maladie mal connue, souvent qualifiée d'« invisible », et les spécialistes sont peu nombreux en France si bien qu'il n'est pas rare d'attendre un an pour un simple bilan. De plus, les consultations chez les ergothérapeutes, psychomotriciens et neuropsychologues ne sont pas remboursées par la sécurité sociale.
Face à cette situation, elle lui demande quelles mesures elle envisage de prendre pour développer le dépistage précoce de la dyspraxie et améliorer sa prise en charge.

Martine Faure

 

Question écrite au Minsitre de l'Education nationale pour assurer la formation des personnels et la garantie d'un accompagnement aux enfants dyspraxiques :

 

Mme Martine FAURE attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la prise en charge et l'accompagnement en milieu scolaire des enfants atteints de dyspraxie. Les troubles cognitifs dits « spécifiques » qui caractérisent cette maladie ne remettent pas en cause leur intelligence mais génèrent des difficultés d'apprentissage, parfois sévères. Toutefois, si ces difficultés sont reconnues et comprises de façon précoce, l'élève pourra suivre une scolarité normale, avec des aménagements.

L'accompagnement est donc un facteur primordial mais le  désengagement de l'État et la réduction des moyens financiers ont provoqué une perte qualitative massive sur le terrain en privant des milliers d'enfants de l'aide des auxiliaires de vie scolaire (AVS). Or, les élèves à « besoin éducatif particulier », et particulièrement les enfants dyspraxiques, ont besoin de professionnels formés et pouvant s'investir durablement auprès d'eux. L'association « Dyspraxique Mais Fantastique » (DMF) réclame, pour les AVS, une formation qualifiante débouchant sur un véritable statut et une adaptation des postes correspondant aux besoins réels des enfants.

Elle lui demande donc de bien vouloir préciser les mesures qu'il entend prendre pour assurer la formation des personnels et garantir un accompagnement de qualité aux enfants dyspraxiques.

Martine Faure

 

Source :  

http://www.martinefaure.fr/index.php?post/2010/10/13/Questions-%C3%A9crites-aux-Ministres-de-la-sant%C3%A9-et-de-l-Education-nationale-pour-une-meilleure-prise-en-compte-de-la-Dyspraxie
 
ANAE - anae@wanadoo.fr  -  www.anae-revue.com  -  www.anae-revue.over-blog.com

Publié dans Lu pour vous

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