Chronique de deux enfants sacrifiés - Soutenez-les ! Association ARVA
ASSOCIATION POUR LE RESPECT DE VALENTINE ET ARTHUR
COMMUNIQUE DE PRESSE 30-08-11
Chronique de deux enfants sacrifiés
Arthur, 13 ans et Valentine, 10 ans, ont été les victimes présumées d’un père sadique,violent et malveillant. Contre toute logique, le juge pour enfants a décidé de les placer enfoyer, les arrachant à leur mère qui est la seule garante de leur équilibre.
Chronique de deux vies sacrifiées…
Arthur et Valentine, ont dénoncé les violences dont ils se disaient victimes. C’est le père, auteur présumé de ces violences, qui a demandé leur placement. La décision prise par le Juge est vécue par ces enfants comme une punition.
Des enfants maltraités
Tout a commencé en novembre 2001, Arthur a trois ans, Valentine, un an, Madame R. fuit le domicile familial, elle déclare ne plus supporter la violence de son mari, et craindre pour la vie de ses enfants, elle dépose une plainte et demande le divorce. Un premier juge donne un droit de visite au père mais en milieu protégé. En 2003, changement de juge qui lui octroie le droit d’hébergement.
Pendant cinq années, les enfants se plaignent de sévices physiques et d’humiliations. Cette maltraitance est confirmée par les instituteurs ayant repéré les traces de coups, et vu le père maltraiter son fils. Des médecins font les mêmes constatations, y compris aux urgences médico-judiciaires. D’après le témoignage d’Arthur, son père le frappait violemment sans raison, l’humiliait en le chatouillant jusqu’à ce qu’il urine dans son pantalon pour ensuite l’enfermer dans un placard en le laissant dans son urine.
Valentine a été, à plusieurs reprises, victime de coups, et subi des attouchements sexuels.
En 2008, Arthur a presque dix ans, il fugue ne supportant plus l’idée de passer deux jours à la merci de son père. Les enfants sont entendus par la Brigade des Mineurs.
Le juge suspend le droit de visite.
Cette décision de justice change la vie de la famille. Arthur fait du hand-ball, participe au club de lecture de son collège, Valentine prend des cours de piano et de peinture. Loin de leur père les enfants se reconstruisent.
Nouveau juge : les enfants accusés de mentir, vivent sous la menace d’un placement
Depuis 3 ans, le père a coupé tout contact, a refusé toute médiation. Il a refait sa vie, ne souhaite pas la garde des enfants : sa seule demande est de les placer loin de leur mère.
Monsieur C. a obtenu de changer de juge et ce dernier va lui donner raison, les enfants sont traités de menteurs et prétendus en danger. Pourtant, ils vivent heureux avec leur mère, une femme équilibrée, selon plusieurs expertises psychiatriques.
Le syndrome d’aliénation parentale
A l’origine de l’ordonnance du juge « Le syndrome d’aliénation parentale ».
Ce concept met en doute la parole des mères, considérées comme des manipulatrices qui conditionnent leur progéniture.
Si tel était le cas, les enseignants auraient-ils fait des signalements dénonçant les violences du père ? Les médecins auraient-ils constaté les traces de coups ?
Des dysfonctionnements à répétition
Arthur et Valentine, étaient en train de se reconstruire, cette ordonnance de Justice les anéantit. Le père demande un changement de juge lorsqu’il n’obtient pas ce qu’il désire, cela se reproduit en 2010. Le dossier est transféré au Tribunal de Paris alors que le père réside en province, la mère avec ses enfants à Limeil (94). Lors du transfert, de Créteil à Paris, le dossier est perdu. Puis, les erreurs s’enchaînent : le juge qui décidera du placement, convoque une première audience en novembre 2010 où seuls le père et son avocate sont présents……la mère ne sera informée de cette audience que le lendemain.
Et le juge conclut sans avoir vu cette femme qu’elle est « perverse, pathogène, manipulatrice » se basant sur un rapport depuis invalidé par la Justice, l’auteur ayant usurpé son titre d’experte assermentée. En revanche, quatre vraies expertises psychiatriques contredisent le magistrat. Une enquête de voisinage diligentée par le maire atteste du bien-être des enfants dans leur milieu. La défenseure des enfants, après avoir fait évaluer les enfants, en février 2011, écrit au juge sa certitude que leur parole est authentique et émet un avis défavorable à un placement. Tout cela est vain.
Une ordonnance insensée
Cette affaire tellement aberrante semble incroyable. Arthur et Valentine existent pourtant. Ils sont les victimes d’une décision de justice insensée.
Un père peut-il maltraiter ses enfants impunément ? Un magistrat a-t-il tous les droits ?
Qui protégera les enfants de ceux qui sont censés les protéger ?
Nous vous invitons le samedi 10 septembre 2011 : une marche est organisée à partir de 10h30, elle sera suivie d’une conférence de presse à la mairie de Limeil-Brévannes (ville où vivent Arthur et Valentine).
Si vous souhaitez plus de renseignements, nous tenons à votre disposition des documents (libres de droits) prouvant toutes les affirmations contenues dans le présen (communiqué (expertises, certificats, signalements, ordonnances) et établissant tous les manquements à la loi et l’injustice judiciaire vis-à-vis d’enfants innocents mais victimes d’un père maltraitant.
Contactez-nous : associationarva@gmail.com
Par téléphone la présidente d’ARVA madame Catherine Bonnety : 06.99.74.05.72
http://associationarva.wordpress.com/
NOUS COMPTONS SUR VOUS POUR QUE LA POPULATION SOIT ALERTEE DE CE DENI DE JUSTICE AFIN QUE PLUS AUCUN ENFANT NE SOUFFRE DE CE TYPE D’INJUSTICE !
ANAE - anae@wanadoo.fr